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The storyteller cat
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21 septembre 2012

Le goût des cerises P6

Le goût des cerises (Partie 6)

Les jours suivants, Caroline et moi nous sommes rapprochés jusqu'à redevenir les amis que nous étions enfants. Je rentrais de plus en plus tard, prétextant du travail supplémentaire à Gwendoline et j'en profitais alors pour sortir un peu avec Caroline et finalement, un soir, elle m'invita chez elle.

-Il faut que je t'avoue quelque chose, Caro'. Depuis qu'on est gosse, tu me plais. Ce baiser qu'on s'est échangé dans le cerisier m'a profondément bouleversé et depuis tout ce temps, je n'ai cessé de penser à toi. Même lorsque tu as disparu. Mais j'ai rencontré une autre fille...

-C'est pas grave, me rassura Caroline. Cette fille n'est pas si importante, n'est-ce pas?

En toute franchise, elle avait été importante pour moi mais désormais que j'avais retrouvé mon amie, elle m'importait beaucoup moins. Cependant, je l'avais demandé en mariage, elle avait accepté et dans un mois maintenant, on allait se marier et je ne pouvais pas cacher ça à une personne qui m'était si chère.

-En vérité, elle et moi, nous allons nous marier. Dans un mois.

Je redoutais sa réaction. J'avais peur qu'elle me chasse de sa vie, qu'elle me demande de l'oublier et d'oublier tout ce qu'on avait vécu avant mais contrairement à ça, elle sourit puis répondit:

-Alors ça veut dire que j'ai un mois pour te faire changer d'avis.

Sur ces mots, elle me prit par le bras et m'entraina dans sa chambre. Lorsqu'elle se déshabilla, je fis de même sans même un remord et j'oubliais même que j'avais une fiancée.

Caroline et moi, on se voyait tous les jours après le travail. J'avais même cessé de prévenir Gwendoline de mes retards et pendant qu'elle essayait de me joindre pour savoir quand j'arrivais, j'étais couché avec Caroline et tous les deux, nous faisions l'amour.

Finalement, le jour du mariage fut dans une semaine. Je venais de quitter l'appartement de Caroline quand je me suis décidé à écouter les messages laissés sur mon répondeur. Un des messages m'inquiéta et je m'empressais de rentrer retrouver ma future femme, plein de fureur.

-Te voilà enfin. Me dit-elle à peine arrivé. Il faut qu'on parle, tous les deux.

J'avais eu le temps, durant le trajet du retour, de me calmer un peu mais j'étais encore suffisamment en colère pour gifler Gwendoline. Surprise et assommée par le choc, elle se frotta la joue sans riposter ni protester.

-Comment as-tu osé appeler ma mère? Et non seulement dans ton message, tu me dis que tu l'as appelé mais aussi que tu as passé la journée avec elle! Je t'avais interdit d'avoir le moindre contact avec elle! Je t'avais dit que je ne voulais plus lui parler. Et tu m'apprends que tu l'as invité à notre mariage? Et bien j'ai quelque chose à t'apprendre. Le mariage, là. Il est annulé. Fini! Plus de mariage. De toute façon, je te quitte. Tu sais quoi? J'ai rencontré quelqu'un. Même qu'en réalité, cette fille, je la connais depuis bien plus longtemps que toi. Si je ne l'avais pas perdu de vue, jamais je ne serais sorti avec toi! Et cette fille, elle est beaucoup mieux que toi. Elle ne passe pas son temps à me raconter comment se passe les acnés d'adolescents stupides. Et je peux te dire qu'au pieu, elle vaut bien plus que toi! Ouais, je sais bien ce que je dis, j'en sors, là!

Gwendoline était en larmes et ne bougea pas pendant que je préparais mes valises pour quitter notre logement. Elle essaya vainement de m'arrêter lorsque je franchissais le seuil de la porte mais je la repoussais violemment avant de monter dans ma voiture et de repartir chez Caroline.

Celle-ci ne fut pas surprise de me voir débarquer avec mes affaires. Au contraire, elle m'aida à décharger mes bagages et à tout ranger dans les armoires puis à nouveau, nous nous sommes glissés sous les draps.

Après un moment, je me suis tourné vers elle. Je m'étais finalement décidé à lui poser la question que je voulais poser depuis nos retrouvailles.

-Caro'? Dis-moi. Cette fois là. Enfin, je veux dire. La fois où nous nous sommes embrassés pour la première fois. Après ça, j'étais tellement euphorique que le reste est vague. Tu te souviens que tu avais un canif avec toi? Qu'as-tu gravé, sur le cerisier?

Caroline me sourit à nouveau et en guise de réponse, elle m'embrassa longuement. Ensuite seulement, elle se décida à parler.

-Si tu as oublié ça, ce n'est pas grave. Je ne compte pas te le rappeler. A toi de faire appel à tes souvenirs. Caroline m'embrassa à nouveau et côte à côte, nous nous sommes endormi.

Je fus réveillé en pleine nuit par mon téléphone qui sonnait sur la table de chevet et en voyant « Gwen' » dans la liste des appelants, je le claqua au sol. J'étais décidé à l'oublier et à passer le restant de ma vie avec la personne que j'aimais depuis maintenant vingt ans. Dans son sommeil, Caroline se blottie contre moi et je me sentis apaisé. Je me suis alors endormi presque instantanément.

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Commentaires
G
non mais quel connard ce type! je voulais attendre d'avoir lu les 8 parties pour te dire ce que j'en pensais mais j'écris mtn aussi x) c'est un connard le perso qu'on suit! mais bizarrement, je peux le comprendre ce qu'il ressent avec son premier amour, c'est qq chose de magique ^^ mais sa reste un gros connard quand meme! il assume pas ses actes! <br /> <br /> Ton histoire est bien ^^ je vais me lire la suite tout de... suite! ah oui, c'set un connard, chaud lapin aussi :p
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