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The storyteller cat
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21 août 2013

Puisque je vais mourir (IX)

Puisque je vais mourir (IX):

 

Et donc dans la ville, il y a eu comme une épidémie auprès des jolies filles. Sans rien faire d'autre que se promener dans la rue, elles se retrouvaient soudainement souillées.
De temps en temps, je poussais le vice à les faire repartir sans leurs culottes et elles avaient une drôle de sensation sans savoir d'où venait cette impression.
Évidemment, mes camarades, qui étaient au courant pour mes pouvoirs, ont fini par se douter de quelque chose et certains ont voulu que je les fasse participer.
Lorsque j'arrête le temps, mes amis aussi restent figés et je ne peux pas y remédier. Aussi, ceux qui avaient deviné ce que je faisais aux filles sont devenus plus agressifs. Ils disaient que je leur mentais, que je voulais juste garder les « bonnes meufs » pour moi et que si je ne les faisais pas en profiter, ils me dénonceraient.
Ils ne pouvaient pas expliquer à la police que je peux arrêter le temps mais ils pouvaient me rendre suspect et un test ADN m'aurait confondu.
C'est suite à cette constatation que je leur ai tourné le dos. Et pour être sûr qu'ils ne me dénoncent jamais, j'ai usé de mon pouvoir. De cette façon, je pouvais déplacer les corps de mes ennemis devant un train, sur une autoroute ou au dessus d'un pont, en équilibre instable puis à laisser le temps reprendre son cours pour faire passer ces morts violentes pour des suicides.
Je n'ai pas tué par plaisir, sachez-le. C'était une nécessité. Je devais me protéger. Et le plus étonnant, c'est que personne dans le restant de mes amis ne se doutait que j'étais responsable de la mort des autres.
De cette façon, j'ai pu continuer mes petits plaisirs avec les filles des environs. Et cela, sans crainte de chopper les maladies qu'elles pourraient avoir que même leur virus sont à l'arrêt quand je stoppe le temps.


Ça, je l'ai su en allant chopper des médicaments dans un laboratoire. L'un de mes potes commençait à devenir énervant à insister pour que je le fasse participer à mes baises et j'avais voulu l'empoisonner. Alors j'étais parti dans un labo et c'est là que j'ai pu voir, en observant un microscope, que les virus aussi étaient stoppés. Maintenant que ce détail est réglé, reprenons.

Les années sont passées sans amélioration de ma part et le nombre de méfaits que j'avais accompli m'auraient valut la prison à perpétuité si on m'avait arrêté. Cette fois, tout mes anciens amis étaient soit morts, soit calmés, ce qui, pour moi, était la même chose. Il n'y avait que notre ancien chef qui me parlait encore. Lui qui m'avait pété la mâchoire. Maintenant il était marié et père de deux enfants. Il travaillait dans la maçonnerie et il avait ouvert sa propre entreprise qui marchait pas trop mal selon lui. Et ce mec, il venait me faire la morale. Il savait qu'à trente ans, je continuais mes méfaits et il savait aussi autre chose: J'étais amoureux.

Il y avait une fille que je voyais régulièrement sans qu'elle le sache. Au début, je la traitais comme les autres puis je me suis attaché à elle. Seulement, elle n'était pas célibataire et l'homme avec qui elle était été connu dans la région pour être un type dangereux. Alors je me suis prit pour le chevalier blanc et j'ai décidé de tuer ce mec.
C'était ça que mon ancien ami savait. Et c'était ça qu'il voulait absolument que j'oublie.

Comme d'habitude, j'ai fait le mauvais choix et je ne l'ai pas écouté. Donc voilà ce qu'il s'est passé:
Pendant deux mois, j'ai laissé de côté mes mauvais côtés et j'ai passé mon temps à surveiller ce mec. Il semblait dangereux, en effet et il était toujours accompagné par d'autres types aux allures effrayantes. Pendant tout ce temps, j'aurais pu m'en débarrasser mais sa mort ne m'aurait pas arrangé. Ce que je voulais, c'était traumatiser la fille que je convoitais. Je souhaitais lui montrer la mort de son copain puis je l'aurais consolée pour améliorer mes chances avec elle. Alors j'ai atten

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