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N° 06-01-88 (3ème partie: Interrogatoire) Attention, cette partie contient des scènes pouvant choquer.
La pièce, éclairée par un simple luminaire clignotant et une lueur vacillante, était petite, sans fenêtres, aux murs nus et gorgée d'humidité. Accrochées au plafond se trouvaient de vieilles sangles en cuir ainsi que des chaînes. Au milieu de la pièce se trouvait un vieux fauteuil poussiéreux et si défoncé que personne voudrait s'installer dedans. A côté du fauteuil se trouver une petite tablette à roulette recouverte d'accessoires qui pourraient être des instruments de chirurgie, si seulement ils n'étaient pas si vieux et rouillés. La lueur vacillante venait d'un vieux poêle à charbon se lequel une barre de fer rougissait lentement placé dans un des coins de la pièce.
Quatre personnes se trouvaient dans cette pièce, trois debout, la dernière attachée et assise sur le fauteuil.
Elle semblait ne pas comprendre ce qu'elle faisait là et regardait partout autour d'elle pendant que les autres se parlaient entre eux. Ils semblaient vouloir se mettre d'accord sur une chose et une fois que ce fut fait, ils se tournèrent vers le siège et l'un deux, le plus grand, prit la parole.
-Bonjour mademoiselle. Désolé d'avoir dû vous enlever, mais nous nous posons des questions. Par conséquent, il nous faut des réponses. Et ces réponses, c'est vous qui allez nous les donner.
D'une petite voix, la personne attachée dit qu'elle ne comprend pas, qu'elle veut repartir mais l'autre recommence à parler.
-Il y a de cela trois mois, madame Elisabeth Stanley, âgée de 26 ans et travaillant pour Lab-Tech, est partie précipitamment, emportant avec elle un... échantillon très important. Nous savons que c'est elle, les caméras de vidéo-surveillance l'ont confirmé. Nous avons alors perdu sa trace et commencions à redouter de ne jamais la retrouver quand nous avons apprit votre existence. Alors nous vous avons surveillé pendant un mois et nous avons pu remarquer que vous receviez souvent des lettres signées « Bébé castor », un pseudonyme, surement. Nous en avons déduit qu'il s'agissait du docteur Stanley.
Alors notre question va être simple: Où est-elle?
La personne répond qu'elle ne sait toujours pas. Et elle ajoute qu'elle veut partir. Et elle pleure. Alors le deuxième homme plus grand s'approche de la tablette et parle.
-Faisons un jeu, mademoiselle. A chaque fois que vous répondrez une chose qui me déplait, je vous enlèverais quelque chose.
Alors il ramasse une grosse pince, et alors que la troisième personne bloque la main de la captive, il s'en sert pour tenir l'ongle.
-Où est-elle? Redemande le plus grand.
Et après un nouveau « je sais pas », un cri de douleur jailli de la bouche de la prisonnière. Le sang coule du doigt alors que le deuxième plus grand jetait l'ongle au sol avant d'en maintenir un deuxième.
Dix fois la question fut posée et dix fois un ongle fut arraché.
-Mademoiselle, nous n'aimons pas quand vous dîtes que vous ne savez pas et nous apprécions encore moins quand vous mentez, dit alors le bourreau. Si perdre des ongles ne vous fait pas peur, nous allons commencer aux doigts, maintenant.
Et sans attendre, avec une pince coupante, il entreprit de sectionner le pouce droit.
Les cris de douleur résonnent dans la pièce alors que le plus grand s'approchait du fer bien rouge, à présent, avant de le prendre et le donner au bourreau en lui disant « montre-nous ton spécial, maintenant ».
-Mon spécial? Tu veux qu'elle parle tout de suite? D'accord, ça va m'exciter. Écartez-lui les jambes, elle va parler.
Alors pendant que les deux autres maintenaient la personne les cuisses écartées, le troisième, les yeux écarquillés, approchait lentement la barre brulante de l'orifice.
-On l'a aperçu à cinquante kilomètres d'ici, sur la route principale! On doit y aller de suite!
Une nouvelle personne venait de rentrer dans la salle, interrompant les types. Alors les deux qui maintenaient la personne la lâchèrent et sortir de la pièce. Le bourreau soupira et colla le fer sur l'épaule de la victime.
-Un petit souvenir. T'as eu beaucoup de chance que je n'ai pas pu effectuer mon spécial. Entre nous, j'ai tout de suite compris que tu ne savais pas où se trouvait ta mère. Mais je voulais tellement effectuer mon spécial. T'aurais été la plus jeune à le subir. Le record sera toujours de dix-sept ans, alors. Dire que j'aurais pu le battre de onze années. Dommage.
Alors la dernière des personnes quitta la pièce, laissant la petite Maggie Stanley sans ongles, un doigt en moins et l'épaule brulée pleurer et appeler sa mère doucement. Sa mère qui, il y a deux ans de ça, avait laissé Maggie chez sa grand-mère pour aller travailler chez Lab-Tech.
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