S. (2ème partie)
S.
Ils s'ennuient. Mais c'est bientôt le moment de s'amuser. Ils attendent le moment où le directeur de la banque fera irruption. Et justement, il passe alors qu'au guichet, on s'impatiente.
-Messieurs? Vous désirez?
-Oui, c'est pour un retrait.
-Très bien. A quel nom?
-Au nom de monsieur le directeur. On vide tout!
Une détonation se produit et une cacophonie survient aussitôt: Fracas de crâne qui se brise, morceaux d'encéphale qui se colle aux murs, corps qui tombe au sol, cris des personnes présentes et au milieu de tout ça, trois hommes armés visent le directeur.
-Monsieur le directeur, il est temps de passer à la caisse...
-Ferme ta gueule, enfoiré!
Celui qui a répondu n'est pas le directeur. Non, lui est trop occupé à essayer de cacher sa tête chauve et ses cent dix-huit kilos derrière une petite personne âgée venue déposer un chèque. Celui qui a répondu est un homme d'une trentaine d'année. Il est rentré dans la banque juste au moment du tir. Il est également le seul à être resté calme.
Le braqueur insulté n'attend pas. Il tourne son pistolet dans la direction du nouveau venu et meurt.
Les lames brillent dans les mains du sabreur, tous les braqueurs sont en morceaux, dispersés un peu partout. Il est le seul à être aussi propre qu'a son arrivée. Il se tourne vers le directeur et lui sourit.
-Ils ont failli tout piquer son mon nez, ces cons.
Dans la rue, il croise plusieurs voitures de police. Elles se dirigent toutes vers la banque. Il a eu ce qu'il voulait, a caché l'argent et est parti à pied.
-Tous en morceaux, là-bas. J'espère qu'il aime les puzzles, le légiste.
Un vieux journal jeté au sol attire son regard. L'article, surtout. Il parle du mystérieux sabreur qui a accompli des prouesses dans une ville plus au nord, dernièrement.
-R ou Sw? Il va me falloir mettre ça au clair et combattre. Je suis Sabor, je serais le plus puissant et pour ça, je dois tuer les plus forts, y compris les...
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