Si la pomme a un ver... (D'après Sorobi)
Si la pomme a un ver c'est qu'elle n'est pas pourrie, alors manges!
Timidement, il s'avance. Les gens le regarde de haut, il est tellement méprisable, mais il prend une grande inspiration et franchi la porte. Au delà, il se sent minuscule, tout est tellement immense, des salles aux bureaux en passant par l'accueil.
Non, vraiment, il n'est pas à sa place. Mais il lui faut continuer. Avancer encore et encore afin de déclarer la scandaleuse chose qui lui est arrivé.
Il ne passe pas par l'accueil, il sait où aller.
Personne n'est là. Il peut donc y aller calmement. Enfin, il s'est avancé trop doucement et il se fait dépasser.
Malgré ses protestations, le malappris fait la sourde oreille.
Alors il soupire et attend son tour.
Il peut enfin s'avancer. Il se met tout près du policier récoltant les plaintes et scande:
« Monsieur le policier! Je viens porter plainte! On m'a volé ma maison et détruite après!
-Hum. Pourquoi êtes-vous là?
-Mais... Je viens de vous le dire! On m'a volé ma maison et détruite après!
-Et vous avez placardé des avis de recherche?
-Des avis de recherche? Ma maison est détruite, pourquoi placarder des avis?
-Et pas de résultats? Aucunes réponses positives? Vous avez contacté la fourrière?
-Monsieur l'agent! Vous vous moquez de moi? C'est comme ça qu'on accueille les gens, ici?
-Je vais vous donnez le numéro, ils ont peut-être quelque chose pour vous.
-Ah, merci. Quand même. Oh! C'est un énorme annuaire!
-Bon, on va regarder s'ils ont trouvé votre chien, madame. »
Il se retourne. Depuis tout à l'heure, le policier parlait avec la personne derrière lui?
Il faut qu'il s'impose! Il grimpe sur le bureau. Une zone d'ombre le couvre et Splash.
Pauvre ver...
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